Compétitions Athlétisme

Qui était Jean GUIMIER (1913-1975)

Militant infatigable du sport populaire et de l’éducation physique à l’école. Comme pour Auguste Delaune, dont il était contemporain, de nombreux équipements sportifs portent son nom en France, témoins de l’impact de son action. Professeur d’éducation physique et membre de la FSGT – Fédération Sportive et Gymnique du Travail  (dès sa création en 1934), il préconisait l’établissement de liens entre les enseignants et le mouvement sportif ouvrier. Membre du Parti Communiste, il milita dans des mouvements antifascistes. Il fut secrétaire du Comité national contre la tenue des Jeux Olympiques à Berlin en 1936 et anima la conférence internationale pour le respect de l’idée olympique (6-7 juin 1936 à Paris). Il participa à l’organisation des Olimpiada popular de Barcelone la même année aux côté de A. Delaune. Résistant pendant la guerre, il participa à la libération de Paris. En 1945, il fut chargé par le ministre de l’Éducation Nationale de réorganiser la formation des cadres au sein des Centres Régionaux d’Éducation Physique et Sportive (CREPS) et fut à l’origine du syndicat des Inspecteurs de la Jeunesse et des Sports. Il intervint dans les stages de formation de cadres techniques, participa aux réflexions stratégiques et multiplia les apports dans les stages, les colloques et la presse. Il devint membre de la commission exécutive de la FSGT (1944-1953), de son bureau fédéral (1946-1949) et de son conseil national après 1965. Il milita au sein du Syndicat des Professeurs d’éducation physique où il se distingua en mettant l’accent sur la nécessité de construire des installations sportives dans les établissements scolaires. Il a été professeur d’EPS à Paris à partir de 1950 et jusqu’à la fin de sa carrière en 1973, en particulier au lycée Turgot où il impulsa de façon exemplaire la création du gymnase et de la piscine. Parallèlement, au cours des années 60, il est à l’origine des Offices Municipaux des Sports (OMS) et de la création de la Fédération Nationale des OMS dont il fut secrétaire général de 1971 à 1974, défendant la nécessité de rendre le sport dans la commune à la fois indépendant du pouvoir sportif et du pouvoir politique.

Depuis près de 50 ans, des compétitions d’athlétisme portent son nom (challenges GUIMIER), auxquels ont participé des milliers de jeunes et moins jeunes athlètes de la FSGT.

Qui était Jean GUIMIER (1913-1975)

Militant infatigable du sport populaire et de l’éducation physique à l’école. Comme pour Auguste Delaune, dont il était contemporain, de nombreux équipements sportifs portent son nom en France, témoins de l’impact de son action. Professeur d’éducation physique et membre de la FSGT – Fédération Sportive et Gymnique du Travail  (dès sa création en 1934), il préconisait l’établissement de liens entre les enseignants et le mouvement sportif ouvrier. Membre du Parti Communiste, il milita dans des mouvements antifascistes. Il fut secrétaire du Comité national contre la tenue des Jeux Olympiques à Berlin en 1936 et anima la conférence internationale pour le respect de l’idée olympique (6-7 juin 1936 à Paris). Il participa à l’organisation des Olimpiada popular de Barcelone la même année aux côté de A. Delaune. Résistant pendant la guerre, il participa à la libération de Paris. En 1945, il fut chargé par le ministre de l’Éducation Nationale de réorganiser la formation des cadres au sein des Centres Régionaux d’Éducation Physique et Sportive (CREPS) et fut à l’origine du syndicat des Inspecteurs de la Jeunesse et des Sports. Il intervint dans les stages de formation de cadres techniques, participa aux réflexions stratégiques et multiplia les apports dans les stages, les colloques et la presse. Il devint membre de la commission exécutive de la FSGT (1944-1953), de son bureau fédéral (1946-1949) et de son conseil national après 1965. Il milita au sein du Syndicat des Professeurs d’éducation physique où il se distingua en mettant l’accent sur la nécessité de construire des installations sportives dans les établissements scolaires. Il a été professeur d’EPS à Paris à partir de 1950 et jusqu’à la fin de sa carrière en 1973, en particulier au lycée Turgot où il impulsa de façon exemplaire la création du gymnase et de la piscine. Parallèlement, au cours des années 60, il est à l’origine des Offices Municipaux des Sports (OMS) et de la création de la Fédération Nationale des OMS dont il fut secrétaire général de 1971 à 1974, défendant la nécessité de rendre le sport dans la commune à la fois indépendant du pouvoir sportif et du pouvoir politique.

Depuis près de 50 ans, des compétitions d’athlétisme portent son nom (challenges GUIMIER), auxquels ont participé des milliers de jeunes et moins jeunes athlètes de la FSGT.