NOTRE HISTOIRE
A l’orée des années 60, du temps du Général De GAULLE, une réforme allait conduire à la création de 8 départements au lieu des 3 déjà existants (la Seine, la Seine et Oise et la Seine et Marne) dans la région de l’Île-de-France. C’est ainsi que Paris intra-muros à lui seul est devenu ville et département. La ville de Paris comptait alors 3 millions d’habitants ! Les clubs parisiens regroupaient environ 10000 membres, principalement issus de grands clubs d’entreprises ou locaux comme l’USEG, l’USMT, l’APSAP, la SNECMA, l’ESC15, le CPS10, l’ASJ12 ou encore le CSM20.
Lors du congrès de la Ligue Île-de-France les clubs parisiens se réunirent pour élire un comité directeur avec comme Président Michel ZILBERMAN (CPS10-YASC), comme secrétaire Jean CAUQUIL (CSPTT) et comme trésorier Roger LEQUEUX (ESC15). Nous sommes en décembre 1966 et le Comité de PARIS voit le jour et s’installe au 50, rue Condorcet dans des locaux plutôt exigus donnant sur une cour sombre et pavée. Et pourtant sans moyens cet endroit va devenir un lieu de vie, de travail, d’échanges et de confrontations.
Roger LEQUEUX, déjà retraité à cette époque, consacrait beaucoup de son temps à régler les problèmes d’intendance et d’organisation des activités aidé par Henri SEGAL (CPS10), à l’époque principal responsable permanent de l’Île-de-France. Plus tard, Jean MAURIZE (CSPTT) allait non seulement prendre une place importante dans l’animation de la vie du Comité de Paris mais aussi tenir un rôle décisif dans la création du nouveau Comité Régional Olympique et Sportif d’Île-de-France (CROSIF).
De ces premières années, longue est la liste des femmes et des hommes qui ont fait l’histoire du Comité tels Sam ALTABEF ou Lucien JOURDAIN. Le foot du samedi progressait sous l’impulsion de Raymond SAUVE, Bernard BASLEY, le couple LEPRINCE, Jean-Jacques LOUSTAU et Georges ROCHETEAU, le volley avec Addy FUCHS et Gérard SARABAYROUSE, le basket avec Papi MOUGEOT et Mme MONEGER, le rugby avec Bernard SALLES et Georges VOLLET, la natation avec Lucien JOURDAIN, Pierre GODIN et Didier PIGOT, le plein air avec les amis du Club Loisir Amitiés Nature de Paris, le tennis de table avec Marc DELECLUSE, Monique et Robert MEZIERES, le tennis avec Philippe PEZET et la famille CHAZAL. La pratique féminine du football, encore balbutiante, existait sous l’égide de Claudine ANSERGUES. Le judo prenait son essor avec Robert MARCHAL et Jean-Claude COLLIN. Toute cette période fut difficile mais la voie était tracée et le Comité de Paris se développait.
Durant toutes ces années, le Comité a mené des luttes importantes pour la rénovation du sport français et le développement des activités physiques et sportives. Il est fier d’avoir en héritage les combats d’un mouvement pour la conquête d’un sport populaire accessible à toutes et tous.
Chargé d’une mission de service public, le Comité de Paris est omnisports et fort aujourd’hui de 400 clubs affiliés (associations de quartiers, d’entreprises, clubs structurés et associations omnisports). Il regroupe plus de 12 500 licenciés (adultes, jeunes et enfants) et 2000 bénévoles dont 200 animent régulièrement les activités départementales du Comité. La dynamique du bénévolat et le militantisme de ses dirigeants sont une volonté associative où chacune et chacun doit pouvoir s’autodéterminer en relation avec les autres.
En référence à ses statuts, le Comité de Paris est dirigé par un comité directeur (25 membres élus en Assemblée générale tous les 3 ans).
BASMIH Saïd, BONNET OULALDJ Emmanuelle, BOUDELIA Boulafroud Mohamed, BOUZID Lynda, CHEVAU David, DELPERIE Jérome, DUCLOS Eric, ESON Cécile, FUCHS Michel, GOMES François, GOZIN Danielle, LEE Hambi, IACOBESCU Dorel, MASUY Thomas, MAZOUZI Mourad, MEDJDOUB Abdenor, MOUSTARD Laurent, PENCREACH Jean-Yves, PIETERS Mélanie, SEGRESTAN Philippe, THIONOIS Charlotte, TRACQ Serge, TRUPTIN Pablo et UHRES Thierry.
Les commissions sportives ont la charge de l’organisation et du suivi des compétitions, de l’information (bulletins de l’activité), de la mise à jour des résultats, des classements et de la formation technique des adhérents dans le cadre de l’arbitrage ou de l’animation notamment.
Aujourd’hui, un défi est à relever. Il intègre celui de continuer à construire une vie associative par une démarche citoyenne et démocratique, celui de mener un combat pour une véritable justice sociale et celui d’inclure toutes les notions d’éducation, d’environnement, d’épanouissement et de santé.